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Le DMP patient : un outil de transmission en place à Marcel Sembat!

le 15/09/2020

Faciliter la transmission de l’information

Depuis 2004, chaque Français peut créer son DMP sur internet[1].  Ce carnet de santé virtuel rassemble tous les antécédents médicaux (prises en charge, informations de santé) du patient. « Le DMP est aussi utile pour les patients que pour les professionnels de santé, explique Anaëlle Bregeon. Les fichiers qui sont téléchargés sur la plateforme, soit par les spécialistes, soit par les patients peuvent ensuite être facilement consultés. Le partage des informations devient ainsi beaucoup plus fluide ».

Depuis peu, la clinique a relié son logiciel de gestion de dossiers des patients (Hôpital Manager) à la plateforme DMP. Sous réserve du consentement de chacun, toutes les données récoltées par les professionnels de santé pourront ainsi être transférées vers les DMP des patients et consultables à la fois par les praticiens de ville et de ceux exerçants à l'établissement.

 Ces derniers pourront alors directement consulter les comptes rendus opératoires ainsi que les lettres de liaison à la sortie via la plateforme du DMP.

Un suivi optimisé du parcours patient

En déployant son logiciel de gestion vers le DMP, la clinique compte soutenir le développement du parcours de soin sur le territoire tout en optimisant la traçabilité. « Nous avons déployé une communication interne à destination du patient afin de l’encourager à créer son dossier médical partagé, souligne la responsable qualité et gestion des risques. Grâce à sa carte vitale, nous pouvons retrouver toutes ses informations de santé hébergées sur le DMP, facilitant sa prise en charge par le médecin qui a, ainsi, un aperçu de ses antécédents ».

C’est donc au patient de réaliser cette démarche préalable. « C’est un changement de pratiques pour les admissionnistes qui doivent désormais vérifier l'existence du DMP de chaque patient afin qu'il soit ensuite alimenté, mais les avantages sont multiples pour les praticiens comme pour le patient ! », conclut Anaëlle Bregeon. Si, pour l’heure, moins d’un patient de la clinique sur deux utilise le DMP, le personnel administratif de l’établissement espère, à terme, pouvoir rassembler l’intégralité de sa patientèle autour du DMP.