Actualités

La Section française de chirurgie plastique pédiatrique (SFCPP) a organisé, le 5 mars dernier, une journée dédiée à l’antibioprophylaxie (antibiothérapie préventive). Retour sur cet événement avec le Dr Maud Chabaud, chirurgien infantile à la Clinique Marcel Sembat (Ramsay Santé), située à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

La SFCPP est une association interprofessionnelle regroupant des chirurgiens plasticiens spécialisés en pédiatrie (estimés au nombre de 359 en France en 2020). Elle a pour mission d’assurer la promotion de la bonne pratique et de la recherche en chirurgie plastique et réparatrice de l’enfant, l’enseignement et la formation continue des experts de ce domaine, ainsi que l’échange entre les différents spécialistes présents sur le territoire français.

Le 5 mars 2022, une quinzaine d’entre eux se sont réunis au sein de l’espace Landowski à la mairie de Boulogne-Billancourt afin d’échanger sur une thématique spécifique : l’antibioprophylaxie.

Malformations congénitales et anomalies acquises

L’antibioprophylaxie consiste à administrer un traitement antibiotique de manière préventive afin d’empêcher le développement d’une infection (à l’inverse de l’antibiothérapie curative, destinée à traiter une infection déjà présente). « Cette journée nous a notamment permis d’échanger sur nos différentes pratiques », explique Maud Chabaud (chirurgien infantile) en insistant sur l’importance de cette réunion annuelle. « Il s’agit d’un espace de parole libre, au sein duquel nous pouvons facilement échanger et apprendre davantage grâce à nos expériences respectives, en vue d’optimiser la prise en charge de nos patients », poursuit la spécialiste.

Pour rappel, la chirurgie plastique pédiatrique s’adresse aux nouveau-nés, jeunes enfants et adolescents porteurs de malformations congénitales (généralement apparentes dès leur première année de vie) ou d’anomalies acquises (qui vont apparaître au cours de leur vie). « Les anomalies pédiatriques les plus fréquentes sont les fentes palatines (becs-de-lièvre), les nævus (grains de beauté atypiques), les angiomes (taches de vin) ainsi que les lymphangiomes (malformations lymphatiques) », détaille l’experte. « Notre spécialité nous permet également de prendre en charge les brûlures chez les enfants et adolescents », conclut-elle.